Partir

Je suis partie. A 900km, je suis partie. Mes pas sur les pavés ensoleillés, ma tête levée, une ville à découvrir, immense, sublime, authentique. Chaque semaine je marchais, seule, dans cette villes aux odeurs nouvelles, aux sons inconnus, j’en ai appris la langue, la démarche, les expressions, les attitudes. J’en ai appris la carte tant et si bien que je peux la dessiner à main levée. J’ai appris l’indépendance, je me suis lancée des défis qui jusqu’alors me paraissaient infranchissables, dans cette ville tout est possible, dans cette ville la chance me sourit. J’ai pris le train, le bus, mes yeux à travers la vitre, j’ai ressenti l’extase de la liberté. Plus libre encore, depuis que j’ai mon vélo, sous le soleil ardent, face au vent ou sous la pluie, peu importe, je sens mes muscles qui se contractent, la vitesse fouetter mon visage, je roule tout droit, à gauche, à droite, je saute les marches, escalade les montagnes, je foule les sentiers, l’asphalte ou la terre humide, je ne sais pas où je vais, je suis libre.
Puis je rentre chez moi, transpirante, fatiguée, seule. J’aimerais des bras où me blottir, ou simplement une âme à qui parler, ou même seulement une présence à mes côtés. Je me douche, je mange un biscuit ou une part de pizza, et puis… plus rien. Le silence est devenu mon plus fidèle compagnon. Le seul avec qui je peux désormais partager mon bonheur. Mais un bonheur solitaire est-il encore un bonheur ? Je crois que c’était le prix à payer pour ma liberté. La solitude.

Le dessin de mon avenir

Il y a quelques jours, tu m'as demandé comment je voyais mon avenir. La réponse a toujours été évidente pour moi, je préfère mourir tout de suite que de savoir à l'avance ce qu'il va m'arriver. Et puis tu m'as parlé d'un dessin. Un dessin imaginaire, un croquis, une ébauche, tu m'as dit "tu peux effacer, tu peux retoucher", un dessin au crayon avec une gomme à la main, et j'ai compris que ta question tenait du ressort du rêve. D'ailleurs c'est évident, tu es un rêveur, un romantique, un traceur d'images et de paroles d'une langue que je maitrise à peine.
L'idée m'a plu. Tant et si bien qu'elle m'obsède depuis lors. Mettre au défi mon imagination.
Tu sais, je crois que je m'empêche de rêver mon avenir parce que j'ai peur. Peur d'être déçue. Car j'ai toujours été déçue. Mais c'est un autre débat.
Traçons donc ce croquis.
Je vais commencer par le haut.
Bien sûr, un soleil. Celui dont les rayons réchaufferaient mon corps, caresseraient ma peau et la ferait dorer, blondiraient mes cheveux et les poils de mes bras. Sous le soleil, je trace une chaise longue dans un jardin aux allures sauvages. Dans mon jardin, il y a aussi un olivier, un oranger, un figuier, un potager avec des tomates et des courgettes, et un étang avec des petites grenouilles que mes futurs enfants pourront s'amuser à attraper. J'aimerais aussi des herbes, du romarin, du basilic, du persil. Et des fleurs, je ne sais pas encore lesquelles. Disons simplement des fleurs. J'aimerais pouvoir me balader dans mon jardin et sentir l'odeur des tomates, du basilic, du romarin et des fleurs.
Mais j'avais commencé par le soleil. À côté du soleil je mets quelques nuages blancs, comme ça je pourrai m'allonger sur ma chaise longue et me perdre dans les nuages. Et la nuit, j'aimerais me perdre dans les étoiles. J'habiterai loin des lumières de la ville, rien que pour mieux voir les étoiles. Sous le ciel, il y a des collines à perte de vue. Non pardon, j'efface. C'est moi qui suis sur la colline. Et de ma maison, au loin, je peux voir la mer. D'ailleurs, dans mon jardin, il y a un garage à vélos, et je peux descendre à la mer avec mon vélo en une quinzaine de minutes. La mer est transparente, et je dessine plein de petits poissons dedans, de toutes les couleurs. Il y a aussi une plage de sable blanc et le soleil qui se couche derrière l'horizon.
À côté de mon jardin, il y a ma maison. Je ne peux encore la dessiner avec exactitude, mais je sais qu'elle sera blanche et bleue. Dedans, il y aura une salle de sport, une cuisine dans laquelle je pourrai cuisiner les légumes de mon jardin, une chambre avec une fenêtre qui donne sur la mer, et mon bureau. Partout, les meubles seront choisis avec soin. Je trace au crayon des pièces d'antiquaires, quelques œuvres d'art, des photos accrochées au mur. Dans mon bureau, il y aura un escalier en colimaçon qui mènera à une mezzanine avec un bureau en bois orienté face à une baie vitrée qui donnera sur mon jardin. Ici, j'écrirai. En bas des escaliers en colimaçon, j'aurai aménagé la pièce de façon à recevoir mes futurs patients. Là, nous pourrons travailler sur la partie passive, mais je pourrai aussi descendre avec eux dans ma salle de sport pour travailler sur la partie active.
Dans le ciel, il y a aussi un avion. Je continuerai à voyager aussi souvent que possible. Peut-être pour mon travail, en admettant que je me penche également sur l'aspect compétition et que j'accompagne mes patients pour leur apporter le soutien psychologique nécessaire et indispensable à leur performance. Et puis aussi pour voir ma famille. Et enfin simplement pour le plaisir de voyager.
Dans mon lit, dans mon jardin sur ma chaise longue, dans ma salle de sport et autour de ma table à manger, il y a une place vide pour une autre personne. Et aujourd'hui, cette personne, c'est toi. Dessiné au crayon.

Un homme

Tu étais la liberté. Le vent contre ma nuque, la Ducati, la vitesse, le petit coup de casque, mes mains sur tes cuisses. Tu étais l'inconscience de la jeunesse.
Tu étais le sourire que je parvenais à saisir, tu étais le reflet de la douleur dans tes yeux noirs, tu étais la douceur lorsque mes doigts glissaient dans tes cheveux au parfum ambré.
Tu étais l’Italie. Le drapeau autour de ma taille ou flottant à travers la vitre d’une vieille voiture. Sei bella, amore mio. Tu étais la famiglia qui me ressemble. Non ti preoccupare. Au téléphone avec la Nonna ou le Nonno. Tu étais les figues de ton père, la prestance de ta mère.

Les souvenirs comme une claque dans la gueule. J’avais tout oublié. Même écrire m’écorche l’âme.

Tu étais mon avenir. Les enfants que nous ne connaîtrons jamais.
Tu étais le goût des poivrons, la terre sous mes pieds, les oliviers, la montagne, la mer, le soleil.
Tu étais les lettres, les mots. Tu étais le petit ventre de celui qui sait apprécier les bonnes choses.
Tu étais un soleil japonais et des fleurs de lotus.
Tu étais Batman.
Tu étais un chapeau de paille.
Tu étais le café.
Tu étais une dent tordue et un sourire en coin.
Tu étais une guitare à la corde cassée.

Tu es l’homme de ma vie. A jamais.

Le point de non-retour.

Vers minuit, lorsque l’on commande un énième Gin Tonic. S’arrêter maintenant ou continuer. S’arrêter maintenant, rentrer et se lever frais le lendemain matin pour aller bosser. Ou continuer. On le sait, c’est cet instant décisif où l’on se trouve en déséquilibre sur le fil du funambule, de quel côté tomber, on connaît le risque, perdre le contrôle est un choix.

Le point de non-retour, après une énième étreinte. S’arrêter maintenant ou continuer. S’arrêter maintenant, ne plus se revoir, et continuer sa vie, ses projets solitaires. Ou continuer. Et tomber amoureux. On le sait, c’est cet instant décisif où l’on se trouve en déséquilibre sur le fil du funambule, de quel côté tomber, on connaît le risque, perdre le contrôle est un choix.

J’ai commandé un autre Gin Tonic, je suis rentrée à trois heures du matin.

On se lève trop tard, on tente de cacher ses cernes. Crèmes, maquillage, gel, dentifrice, rasoir, parfum, shampoing, peigne. Apparences.

Entre les draps, il y a des traces de sperme et de sang.

Quels que soient la qualité des draps, la beauté de la chambre, le luxe de l’appartement, les traces restent les mêmes.
Que l’on porte une Rolex, des louboutins, que l’on soit artiste, banquier ou chômeur, que l’on soit littéraire ou doué en cuisine, on est tous faits pareils. Nus, on ne peut tricher. Les mêmes poils sur les jambes, les mêmes mamelles, les mêmes mouvements de va et vient lorsque l’on copule, la même merde dans les intestins. On a beau essayer de sublimer cela, croire aux notions abstraites comme l’Amour et le Pouvoir, comme l’Argent et l’Intelligence, la réalité c’est que nous ne sommes rien de plus que la dernière étape de l’évolution, des animaux juste un peu plus complexes que les autres.

Des animaux. Je me lave, gratte ma peau avec acharnement, j’enlève les poils de mes jambes, de mes bras, j’emplis ma bouche de dentifrice, je frotte, je crache, je sors le mucus de mes naseaux, je pisse, je crache encore, je vomis, je me saigne, je me nettoie de l’extérieur, de l’intérieur, je masse mes épaules, mes hanches, mes muscles, je fais sortir les toxines. Je veux être pure, propre, blanche, vide. Je me sèche, m’habille de vêtements propres, leur douceur sur ma peau, je respire.

Je suis auteur érotique. J’ai toujours trouvé cela paradoxal, jusqu’à ce que je comprenne que c’était une façon inconsciente de sublimer ce qu’il y a de plus bestial en l’Homme. De rendre le Sexe noble, abstrait, artistique.

Respire...

Réveil foudroyant. Je me sens tout d’abord vulnérable, peur paralysante du moindre son, peur saisissante face à ma solitude pourtant récurrente mais qui soudain me paraît insoutenable. Les doigts engourdis, j’enclenche une musique dont l’agressivité a usuellement le pouvoir de me rassurer. Rien n’y fait, j’ai peur.
Focus… Le soleil réchauffe tant bien que mal mon corps encore trop sensible après les émois que la nuit lui a fait traverser. Je me vois, me voici, allongée sur mon toit romain, le vent parcourant mes cheveux, les poils de mes bras. Tel est le corps que je dois me réapproprier. Je me glisse au travers de mon ventre, mes mains saisissent la serviette-éponge sur laquelle je me trouve, capteurs sensoriels amplifiés, je ressens tout, je ressens puissance mille, moi qu’une trop lourde épreuve avait endormie, me voici réveillée, tous mes sens aux aguets.
Mon ventre se tord, mon cerveau s’enclenche. Cette nuit la foudre a frappé, plus forte que jamais. Le destin sait bien comment me jouer des tours. Cette nuit, la foudre a frappé lorsque mes lèvres se sont posées sur les tiennes, après l’aveu à demi dévoilé des sentiments qui t’embrasent, un ventre qui brûle, des pensées envahissantes. Tu voulais atteindre mon âme, c’est chose faite. Je ne contrôle plus rien, la foudre a percuté la coque qui entourait mon cœur et l’a brisée en mille morceaux. Réveil…
Vulnérable je suis, je pleure pour les erreurs que j’ai commises, pour l’homme que j’ai détruit sans état d’âme. Mes souvenirs se bousculent et s’évaporent au delà de mes paupières. Je me lève face au vent, face au vide, mon quartier, ma ville, ma nouvelle vie. Insécure et pourtant libre.

Libre.
Respire…

Peter Pan

J’avais commencé à écrire. A tout raconter. Je voulais raconter mon histoire. Laisser l’écriture m’accompagner dans cette épreuve.
Et puis je me suis arrêtée. Je ne sais pas pourquoi. Je n’y arrivais plus.

Peut-être que j’écrivais pour lui… Pour qu’il sache un jour. S’il le demande. Pour qu’il sache à quel point je le voulais alors que tout jouait contre moi. Pour qu’il sache tout ce qu’il s’est passé dans ma tête, ce qu’il s’est passé entre lui et moi. Lorsqu’il serait né et qu’il l’aurait oublié.

Mais il n’y a plus de lui. C’est encore pire que s’il était mort. Il n’a jamais existé. Comment aurais-je pu continuer une histoire où je m’adressais à lui à la deuxième personne ? Il n’y a plus rien. Seulement le vide.

J’ai versé des litres de sang et pas une seule larme. Depuis que le processus s’est enclenché, je n’ai pas versé une seule larme. Même lorsque l’on a du faire euthanasier mon chat après dix-huit ans de compagnie.

Je pense que plus que toute autre chose, je me concentrais sur ma guérison. Les caillots de sang, placenta et autres explosions de liquide rouge me mettaient de façon répétée dans un état de choc qu’aucune émotion n’avait la capacité de troubler.

Et puis hier, ma culotte est restée propre toute la journée. J’ai ôté ma dernière serviette. Voilà, c’est fini.

Fini.

Il n’y a plus rien.

Rien d’autre qu’un souvenir.

Avec lequel je vais devoir vivre le reste de mes jours.

J’éclate en sanglots. Mes larmes brûlent mes yeux et mes joues. Qu’ai-je fait ? Je regarde dehors, la lune est pleine, mon enfant côtoie-t-il le monde des anges ? Cela me paraît absurde étant donné qu’il n’était qu’un amas de cellules. A ce moment, je n’en ai rien à foutre de ces considérations philosophiques qui divisent les grands esprits, plus rien n’importe que le profond sentiment de vide qui m’envahit, et cette certitude : je ne peux plus revenir en arrière.
Ma respiration se coupe. J’ai des fourmis dans les doigts. Je n’arrive plus à respirer ! Je crois que je vais mourir, et je l’aurai mérité, j’ai l’impression d’être un monstre !

Pourquoi ? Pourquoi cette salope de société occidentale nous pousse à croire qu’une femme de 23 ans est trop jeune pour avoir un enfant ? Car c’est vrai : je ne suis pas prête. Personne ne m’a préparée pour ça. Personne ne m’a dit ce que c’était que d’être mère. Personne ne m’a appris. On m’a appris à étudier, à réussir, à m’amuser, on m’a appris qu’il fallait travailler pour vivre et qu’il fallait étudier pour travailler. On m’a infantilisée en me répétant qu’à mon âge je n’étais pas encore assez mature pour comprendre. On m’a sans cesse répété que j’avais la vie devant moi.

La vérité, c’est que l’on vit dans une société où être mère est devenu tabou. La femme doit être l’égal de l’homme, à tel point qu’on lui fait oublier qu’elle portera la vie dans son ventre. Et le jour où ça lui arrive, elle est perdue.

Ou alors, elle se réveille un matin, en général entre 35 et 40 ans, en se disant que merde, elle n’a toujours pas d’enfant, et qu’il faut qu’elle se dépêche d’en faire un. On a même trouvé un nom assez vendeur pour ça : l’horloge biologique.

La femme enceinte est mise dans un monde à part. La mère est mise dans un monde à part. Les célébrités comblées dans leur rôle de mère fascinent le peuple. A distance.

On m’a dit que c’était ma décision. On m’a dit qu’on me soutiendrait quelle que soit mon choix. Mais j’ai senti que tout à coup, j’entrais dans la sphère très privée des femmes enceintes. Celles que l’on n’arrive pas à comprendre et dont on n’arrive pas à comprendre le lien qui les unit à leur enfant.

Mais la vérité, c’est que personne ne cherche à comprendre.

C’est comme si cela rentrait dans la catégorie du mystique. Tellement mystique que l’on n’en parle pas. J’ai dû m’acheter La grossesse pour les nuls pour entrevoir un tant soit peu ce que j’allais traverser.

Alors oui, j’ai l’impression qu’on m’a forcé la main. Personne en particulier. C’est la société qui m’a forcé la main. La société telle qu’elle est qui m’a donné des rêves qui m’ont semblé incompatibles avec la maternité. Des rêves de voyages, des rêves professionnels, des rêves de couple, des rêves d’accomplissement et d’épanouissement.

Aujourd’hui, la société ne nous dit pas : « avoir un enfant est quelque chose d’extraordinaire ». Aujourd’hui, la société nous dit : « avoir un enfant, c’est faire des sacrifices ».

Qu’avons-nous fait de la vie, si ce n’est un projet parmi tant d’autres ?

La vie ne devrait jamais être une option. Et moi, j’ai cédé à la pression d’une société dans laquelle je vis depuis toujours. Pour moi. Parce que c’est cette société que j’abjecte qui m’a faite telle que je suis.

Cheesecake sans lactose

Temps de préparation : 25min Temps de cuisson : 1h10 Temps de repos : 4h




Ingrédients : 
              1 pot de pâte à tartiner aux Speculoos (400g)
              600g de fromage blanc sans lactose
              2 c.s. de crème sans lactose
              4 oeufs
              1 gousse de vanille
             50g de farine
              1 citron vert
              180g de beurre
              150g de sucre

Préparation :
1. Préchauffer le four à 150°C.
2. Mettre une feuille de papier sulfurisé dans un fond à gâteau et napper le fond avec la pâte à tartiner aux speculoos puis mettre au frigo.
3. Zester le citron vert et hacher finement les zestes.
4. Fouetter les œufs et le sucre dans un saladier jusqu’à ce que l’appareil devienne blanc, puis ajouter les zestes du citron vert ainsi que le jus d’un demi-citron vert, la farine et l’intérieur de la gousse de vanille, et fouetter.
5. Dans un autre saladier, mélanger le fromage blanc sans lactose avec la crème sans lactose. Ajouter petit à petit le beurre fondu tout en fouettant.
  6. Ajouter le premier appareil au second et mélanger, puis sortir le fond du frigo et verser l’appareil final sur la pâte à tartiner aux speculoos.
7. Faire cuire pendant 1h10 à mi-hauteur à 150°C. (Astuce : un bol d’eau dans le four permet d’éviter que le dessus du gâteau craque !)
8. Sortir le gâteau du four, le laisser dégonfler puis le mettre à reposer pendant au moins 4h au frigo.




Bon appétit !

Key Lime Pie sans lactose

Temps de préparation : ??min Temps de cuisson : 45min Temps de repos : 20min


Pour la petite anecdote, la Key Lime Pie est une recette
qui utilise normalement du lait condensé sucré.
Malheureusement, il n’existe pas encore de lait condensé sucré
sans lactose, du coup j’ai entièrement revisité cette recette
et en ai créé une toute neuve. C’est la première que je
conçois de A à Z, alors merci de citer la source si vous
souhaitez la transmettre...A vos fourneaux !!


Ingrédients : 
             250g de speculoos
             45g d’amandes moulues
             140g de beurre
             325g de mascarpone sans lactose 
             50g de sucre
             4 œufs
             4 citrons verts – zestes de 4 citrons + jus de 2 citrons (env. 60g de jus)
             2,5 dl de crème liquide sans lactose tout juste sortie du frigo
             1 c.s. de sucre glace
             sel

Première couche…

Préparation :

              1.      Préchauffer le four à 180°C. 
              2.      Emietter les speculoos et ajouter l’amande moulue. Mélanger.
              3.     Faire fondre 140g de beurre. 
              4.      Incorporer le beurre au mélange speculoos-amandes jusqu’à ce qu’il soit imbibé.
              5.      Tapisser le fond du moule à tarte ainsi que les rebords avec le mélange et tasser avec le dos d’un verre.
                        6.    Faire cuire 10 minutes à 180°c .



Deuxième couche…

 Préparation :             

              1.       Baisser le four à 150°C et mettre la première couche de côté afin de la laisser refroidir.
              2.      Séparer les jaunes des blancs dans deux saladiers différents.
              3.      Ajouter aux jaunes d’œufs le mascarpone, et mélanger jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de grumeaux.
                4.    Ajouter ensuite les 50g de sucre et à nouveau mélanger.
5.    Zester les 4 citrons verts (il est plus facile de les zester lorsqu’ils ne sont pas encore découpés…), presser le jus de deux des quatre citrons et ajouter les zestes ainsi que le jus à l’appareil. Mélanger.
6.    Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et les incorporer délicatement à l’appareil. L’appareil doit alors prendre un aspect mousseux.
7.    Verser l’appareil sur la base de speculoos refroidie.
8.    Faire cuire pendant 35min à 150°C.


Troisième et dernière couche…

              1.       Laisser refroidir la tarte pendant environ 20min.
              2.       Monter la crème en chantilly bien ferme. 
              3.      Ajouter 1 c.s. de sucre glace à la chantilly et mélanger délicatement.
              4.      Mettre la chantilly dans une poche à douille et disposer la chantilly sur le gâteau refroidi et démoulé à l’aide de celle-ci.
5.    Décorer si vous le souhaitez avec quelques quartiers de citron vert.


Bon appétit !

Duo de mousses framboise et chocolat blanc sans lactose

Temps de préparation : ~30min Temps de cuisson : 0min Temps de repos : 2-3h


  
Crème Mascarpone-Framboises…

Ingrédients : 
              500g de framboises
              ½ orange
              50g de sucre
              250g de mascarpone sans lactose 
              3dl de crème entière liquide sans lactose (doit être très froide donc pensez à la mettre au frigo avant)

Préparation :

              1.       Mettre de côté environ un tiers des framboises. Réduire les deux tiers restants en purée fine (personnellement je les mets dans un grand bol et les écrase avec le dessous d’un verre) et ajouter le jus d’une demi-orange. 
              2.       Dans un saladier, mélanger le mascarpone avec le sucre, puis ajouter la purée de framboises et mélanger délicatement.
              3.      Dans un autre saladier, battre la crème en chantilly bien ferme (si vous avez un KitchenAid c’est évidemment plus pratique…) et incorporer délicatement à l’appareil. Surtout ne pas fouetter comme un malade, sinon la chantilly va tomber. 
              4.      Ajouter les framboises entières à l’appareil et mélanger délicatement pour ne pas les abîmer. Garder quelques framboises pour la déco.
              5.      Réserver au frigo.



Mousse au chocolat blanc…

Ingrédients :
              300g de chocolat blanc
              2 œufs battus
              4dl de crème entière liquide sans lactose (doit être également très froide)
              3 c.s. de Grand Marnier ou autre liqueur à l’orange

 Préparation :             

             1.       Concasser le chocolat (personnellement je le laisse dans l’emballage et frappe dessus comme une malade avec une cuillère en bois, ça marche assez bien et ça défoule…) et le faire fondre au bain-marie. Lisser et laisser légèrement refroidir.
              2.       Ajouter ensuite les œufs battus et la liqueur d’orange. Bien mélanger.
              3.      Battre la crème en chantilly bien ferme et l’incorporer délicatement à l’appareil. A nouveau, ne pas fouetter pour éviter que la chantilly ne tombe.


Le dressage…

              1.       Mettre la crème Mascarpone-Framboises dans une poche à douille et dresser dans des verrines jusqu’à un tiers environ. Si vous n’avez pas de poche à douille, vous pouvez aussi le faire à la cuillère, c’est juste un peu plus difficile de faire ça proprement.
              2.       Mettre la mousse au chocolat blanc dans une autre poche à douille et remplir le reste de la verrine. 
              3.      Décorer avec 2-3 framboises sur le dessus.
              4.      Laisser reposer les verrines au frigo pendant 2-3 heures minimum.



Bon appétit !
 
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